L'humain est caractérisé par une sagesse corporelle qui lui permet, dès son premier souffle et de façon autonome, de se nourrir au sein maternel, puis de bouger, se lever, marcher et socialiser. Suit peu après l'expression orale qui va s'améliorer au contact de gens mieux articulés.

Continuant d'évoluer progressivement, il ne remet rarement ou jamais en question ses apprentissages antérieurs, surtout inconscients, notamment sa façon de respirer, plus ou moins dysfonctionnelle.

Or le fait de « respirer consciemment » est le socle sur lequel s'appuyer pour mieux exploiter ses ressources internes : faculté d'adaptation, créativité, niveau de résilience (réactivité au stress) et de compassion, sentiment de cohérence et d'auto-efficacité, capacité d'auto-guérison...

Cela exige néanmoins d'entretenir son autonomie ainsi qu'un fort degré de motivation intrinsèque (volonté de s'améliorer) et de persévérance, en privilégiant une stratégie étapiste (ne viser qu'un objectif à la fois).